Je me souviens d’ailleurs avoir répondu il y a très longtemps à Vasso Tocatlidou [1] qui me demandait ce que je pensais des – alors – assez nouvelles épreuves de français pour le concours d’entrée aux Universités :
« Ce qui est dommage, c’est que les frondistiria se contentent de faire passer les anciennes épreuves à leurs élèves pour les préparer au concours. »
Et Vasso de me répondre :
– Ce n’est déjà pas si mal !
Je l’ai bien comprise aujourd’hui !
Pour peu, en effet, que les épreuves soient essentiellement constituées d’activités sociales, d’activités reposant sur les documents authentiques (le contraire de fabriqués !) exploités dans leur fonction sociale (le contraire de scolaire !) originale, elles constituent un excellent manuel d’apprentissage du français ou, tout au moins, un excellent itinéraire pour une découverte de la langue dans le cadre d’une approche résolument communicative ou actionnelle.
Dans cette perspective, les annales du Concours d’entrée aux universités, les annales des examens PALSO et les annales du ΚΠγ constituent des ressources qui peuvent, à mon avis, suffire à « nourrir » les apprenants qui préparent les examens conçus dans le respect des recommandations du Conseil de l’Europe et dans le respect des prescriptions du Cadre Européen Commun de Référence [2].